mardi 3 juin 2014

Des réalités à ne pas oublier !

Depuis le temps que l'on parle de changement climatique, il semblerait que nombres d'entre nous continuent d'en parler au futur. Or, c'est bien au présent qu'il faut désormais conjuguer le verbe "s'adapter".  La biodiversité a vraiment marqué le pas, et comme le dit le généticien Pierre-Henri Gouyon, " il faut remettre en route le moteur de la biodiversité" (sciences et avenir H&S oct 2013).
Peu de chiffres sont nécessaires pour se mettre en situation :
Il existe une liste internationale, validée par les scientifiques du plus haut niveau et établie pour l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Pas moins de 64.000 espèces y sont recensées.  Selon cette liste, 19.000 d'entre elles sont en danger. Oui, les ressources sur terre sont comptées, la réserve en capacité biologique aussi. Et si 41% des amphibiens sont aujourd'hui menacé d'extinction, cela ne fait plaisir qu'aux batracophobes (si, si, ça existe) !
Le paysage dépend grandement des populations animales et végétales qui le composent. A n'en pas douter, nos paysages sont donc condamner à changer. Alors pourquoi ne pas les adapter à nos vrais besoins ? Pourquoi cultiver de l'huile de palme pour lui faire parcourir 35.000 kms avant consommation alors que des produits de substitution locaux existent ? (5,2 millions d'hectare de forêt détruits chaque année, entre autre pour cela).
Pourquoi être si peu efficace en recyclage des matières premières (augmentation de 40% de leur consommation entre 1992 et 2005 - minéraux, biomasse, énergies fossiles) alors nous savons que des limites de production existent ?
Et comme le dit P.-H. Gouyon, pourquoi mettre les pandas dans des zoos pour les protéger alors que nous pourrions protéger les bambouseraies ?
Certes, ce monde marche sur la tête et je me réveille souvent le matin en pensant à un monde, livré à mes enfants, où il est déjà trop tard.

J'aime cette image utilisée par Y.-A. Bertrand et Isabelle Delannoy.
Imaginez ... vous êtes un organisme du type bactérie, et votre population double tous les jours. Le problème, c'est que vous vivez dans un bocal fermé.
Le bocal sera plein en 100 jours.
Posez vous donc deux questions : Au bout de combien de jours le bocal sera-t-il à moitié plein ?
Au bout de combien de jours aurez vous peur de commencer à manquer de place ?



Si vous trouvez les réponses .. alors vous comprenez pourquoi il est temps d'agir.

Je viens encore de regarder la vidéo Home. Vous pouvez trouver celle-ci un peu déprimante. Moi, avec ça, je sais pourquoi je suis tous les jours dans un combat avec mes semblables pour la survie de notre espèce en respectant les autres espèces.

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