jeudi 29 mai 2008

Crise pétrolière et Haute-Normandie sur France 3 Normandie

Une émission à voir ou enregistrer.
La place de l'industrie pétrolière est importante dans notre région, elle est source d'importants profit mais aussi de pollution visuelle et olfactive, et dégrade tous les paysages où elle s'implante. L'alternative Diester pose bien des problèmes en matière d'aménagement du territoire., non seulement en France mais aussi dans les pays du Sud où les oléagineux prennent la place des cultures vivrières.

Donc, samedi matin n'oublier pas de regarder

"La Voix est Libre" sur France 3 Normandie, Samedi 31 mai à 11h30.


Le thème : La crise pétrolière, quelles conséquences en Haute - Normandie ?

Mercredi 21 mai le baril de pétrole a dépassé à New-York le seuil symbolique de 130 $. Que ce soit en raison du faible niveau de la monnaie américaine ou de la " pénurie " organisée de la production par les pays exportateurs, cette nouvelle crise ne semble pas trouver, en tout cas à court terme, d'issue favorable.

La Haute-Normandie est l'une des régions françaises avec les secteurs de Fos-sur-Mer et de la banlieue lyonnaise à raffiner le plus de pétrole.
Cette particularité ne l'exonère en aucun cas de subir les contrecoups des augmentations successives de l'or noir à sa production. Et cela au nom de l'égalité des français sur l'ensemble du territoire national. Pour autant son statut de " producteur " d'essence et de gasoil domestique lui confère une responsabilité particulière. Cette production s'accompagnant de recherches sur les énergies de demain qui se traduisent déjà par des expérimentations et de nouvelles productions de bioénergies notamment.

Sur le plateau de France 3 Haute-Normandie, 3 invités représentatifs de la problématique énergétique débattront des conséquences de la crise actuelle et de l'avenir des entreprises de la région concernées par les énergies fossiles et alternatives.
Gérard Blottière, le Président de l'Automobile Club Normand
Jean-Louis Schimansky, le Président de l'Union Française des Industries Pétrolières
Albert Delepine, le Directeur de SAIPOL , une entreprise qui fabrique du Diester à Grand Couronne.

A noter que Véronique Bérégovoy, présidente du groupe des Verts au Conseil régional participera à l'émission présentée par Philippe Goudé.


Pour les surfeurs hors Normandie, France 3 Normandie est accessible sur le site de France 3.

mercredi 28 mai 2008

Les Environnementales 2008

Les biennales d'art contemporain sont devenues des évènements presque communs tant ces expositions avec installations diverses sont nombreuses (Venise, Paris, Montréal ou Dakar mais aussi Nancy, Clochemerle-en-Beaujolais, Rennes, Le Havre ou Dieppe).

La Biennale que je souhaite mettre en avant aujourd'hui se tient en ce moment à Jouy-en-Josas, dans les Yvelines, dans le parc paysager de la TECOMAH (Ecole de l'Environnement et du Cadre de Vie)
Dix artistes sont invités, chacun avec une œuvre, et pas des moindres. On notera la présence de Dimitri Xenaxis, Marie Denis, Nils-Udo, Michel François ou Jean-Luc Brisson.
Les diverses créations sont présentées ici, mais le vrai plaisir est de les découvrir in-situ.



Le parc mérite déjà la promenade, les création en plus, ... et c'est gratuit.
Depuis le 13 mai, ça dure jusqu'au 11 juillet 2008, du mardi au dimanche de 10 h à 18 h.
Plus d'info sur le site.


L'exposition est réalisée avec le soutien de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris qui finance l'école.

Une création de Marie Denis

mardi 27 mai 2008

Formation CRDP 28/05

Si vous êtes enseignants, peut-être avez-vous vu passé cet avis de formation du CRDP de Rouen. C'est un Atelier Land Art qui vise les niveaux primaires, collèges et lycées, donc presque tout le monde.
Demain, mercredi 28 mai, toute la journée sera consacrée au Land Art pour 15 enseignants. Le matin est consacré aux concepts, diverses tendances, artistes principaux. L'après-midi, c'est travaux pratiques.
Je ne pense pas qu'en une seule journée il soit possible d'aborder tous les types de land art, depuis le gigantisme de Christo, Long ou Smithson, les fleurs de Kuruizaki, les mises en scène d'Oppenheim, le surréalisme de Kawamata ... et j'en passe.

En tout cas, voilà une bonne initiative du CRDP Haute-Normandie.

lundi 26 mai 2008

Transports de marchandises et paysage normand

Comme moi, vous avez peut-être été attirés par un article de la revue Ma Région d'avril 2008 intitulé "Transports de marchandise : une nouvelle voie". Il s'agissait de mettre en lumière l'ouverture de la voie ferrée reliant Motteville à Montérolier-Buchy, entre Pays de Caux et Pays de Bray. L'aménagement de cette voie ouvre la possibilité de transit des containers vers l'Est par le nord de l'Île-de-France.


Un train porte-conteneurs en Suisse

Mais, mis à part l'aspect pratique d'évitement de l'agglomération parisienne pour les marchandises arrivant au Havre, c'est aussi l'alternative aux camions chargés de containers ( 1 camions pour 1 containers). Le train ne permet pas d'aboutir à la destination finale du container mais permet un transport à cout moindre et une pollution très réduite.
En terme paysager, cet aménagement a été fait à moindre dégâts, seules l'électrification, et donc la pose de caténaires a donné une contrainte paysagère supplémentaire.
Autre alternative à la route, le fleuve est en train de vivre une véritable transformation de son utilisation.
Jusqu'à présent, le but était de faire venir les marchandises venant à travers les mers, le plus loin possible à l'intérieur des terres. "Rouen - Port de mer" est le refrain préféré du Port Autonome de Rouen. Mais la donne pourrait bien changer.
Avec le projet de prolongement du grand canal du Havre vers l'écluse de Tancarville par le Port Autonome du Havre, le transbordement des containers sur des péniches pluviales à grand gabarit dans le port du Havre devient possible et rentable. En complément avec le nouveau canal Seine-Nord dont la réalisation devrait être engagée très prochainement. Et l'agglomération parisienne pourra alors être contournée par voie fluviale à grand gabarit à partir du Havre.

Porte-containers au Havre

Péniche porte containers dans le port de Lyon-Saint-Priest


On peut alors s'interroger sur le besoin du port de Rouen de maintenir la volonté d'un tirant d'eau à plus de 7 m dans le fleuve dans le cadre des travaux d'approfondissement (ou calibrage) qui vont débuter.
Il y a confrontation, ou contradiction. Est-ce le transport fluvial qui doit débuter au Havre ou le transport maritime qui doit venir jusqu'à Rouen.
Certes les grands cargos, minéraliers et autres Handymax qui viendront jusqu'à Rouen offriront un spectacle monumental souvent apprécié, mais contradictoire avec le calme souhaité sur les berges du fleuve en aval de Rouen.
Diminuer les camions sur les routes de la région est une volonté affichée par les politiques mais bien peu mise en avant par les organismes consulaires (chambres de commerces, ports autonomes) qui voient avant tout les intérêts économiques de leurs projets et la rentabilité de leurs investissements.
Quand verront-nous cesser le trafic permanent des poids lourds sur les anciennes routes nationales (devenues Routes Départementales 60xx) ?
Voies ferrées + voies fluviales = calme des citoyens mais aussi calme paysager. La montée des prix du carburant pourrait bien être un argument favorable.

dimanche 18 mai 2008

John Cage

Quelques musiciens célèbres ont cherché à faire de la musique de paysage. Plusieurs formes existent.
La musique descriptive évoque de façon assez réaliste le paysage comme Bedrich Smetana le fait avec sa célèbre Moldau (Vltava). Rappelez vous aussi de la VIe symphonie de Beethoven où un orage est si bien décrit par les notes.
Il existe une musique qui est plus évocatrice des sentiments que nous pouvons ressentir à l'observation d'un paysage. C'est le cas de la musique de Ferde Grofé dont la Grand Canyon Suite est restée l'œuvre sans doute la plus connue. Le compositeur vise alors à partager ses propres expériences sensitives avec des images sonores assez simples.
Et puis, il y a John Cage, avec son œuvre pour piano "In a Landscape". Cage est souvent qualifié de difficile par son aspect technique bien particulier. le "piano préparé", où des objets sont placés dans le piano pour obtenir des sonorité spéciales. Dans "In aLandscape", les sons sont plus "naturels" mais l'ensemble est assez éthéré, sans doute plus intérieur.
Et en plus, voici une mise en image qui "fonctionne".
Cette musique est associée à une vidéo qui me rappelle également l'interview dans un train de Michel Corajoud dont je parlait il y a maintenant plus d'un an.

Musique et vidéo se marient parfaitement.
Laissez-vous aller au paysage de cette musique.

lundi 12 mai 2008

Versailles - Le Parc


Le parc est toujours un espace végétal, orienté par l'homme, ou entièrement créé. Dans toutes les régions, ils représentent encore des pans entier du paysage, à tel point qu'ils constituent parfois une composante remarquable de ce qu'il est convenu de nommer "grand paysage". Ce fut le cas en Normandie durant la fin de l'ancien régime et jusqu'au cours du XIXe siècle, et ponctuellement encore aujourd'hui.
Le Parc du château de Versailles est ambivalent. Il est nommé "parc" car ses ouvertures de promenades au milieu des espaces boisés forment des dessins de grandes dimensions qui les fait participer au "grand paysage versaillais". Il suffit pour s'en convaincre de monter sur le plateau au sud de la ville et d'observer la façon dont il remplit la plaine. mais c'est aussi un "jardin", et c'est même le plus souvent cette expression qui est utilisée. Pourquoi ?

Jardin, sans doute parce qu'il est en fait composé d'une succession d'éléments juxtaposés les uns à côté des autres, mais aussi, organisés les uns par rapports aux autres.

Le site de Claude Rozier (images et gestion du site) et Jean Erceau (textes d'accompagnement) montre bien ce phénomène? Il rend hommage aux acteurs de ce parc-jardin. Il nous propose la visite libre ou avec un ordre choisi par les auteurs. Il est surtout merveilleusement à jour car une rubrique d'actualités nous propose régulièrement de nouvelles photographies en lien avec l'activité du lieu.

Après avoir parcouru ce site (j'y est passé au moins 2 heures... sur le site Web bien sur !), j'ai vraiment le sentiment que mieux connaitre ce lieu que je fréquente pourtant régulièrement. Une visite un peu magique que je vous invite à entreprendre.

Et chaque jour, Claude Rozier présente un photographie du jour, comme quoi, à Versailles, le paysage est chaque jour différent.

J'en profite pour pousser un coup de gueule, à la suite de Didier Rykner. Il avait fait de terribles constats sur l'état du site de Versailles et sur la gestion financière aberrante de ce lieu qualifié parfois de Versailles-Land. Je crains que depuis son texte de mars 2007, peu de choses est évoluées sous le règne Albanel... si ce n'est la part du mécénat. Aller lire le texte de Didier sur le site de "La Tribune de l'Art", il est toujours de rigueur. J'espère que la Ministre Albanel en a retenu quelques éléments car après son passage à Versailles, elle aurait du prendre la mesure des exigences de ce site.

samedi 10 mai 2008

Les chiffres de l'IFEN

L'Institut Français de l'Environnement avait publié en fin d'année ses indicateurs clés annuels. Au nombre de 10, ils relèvent de préoccupations écologiques et sociétales importantes :
AIR - indice de pollution de l'air en milieu urbain,
EAU - taux de nitrates dans les cours d'eau,
BIODIVERSITE - indice de l'abondance des oiseaux communs,
TERRITOIRE - natures de l'occupation des sols,
RESSOURCES - rapports des matières importées / consommées,
DECHETS - taux de recyclage des emballages par catégories,
EFFET DE SERRE - indice agrégé des émissions des six gaz à effets de serre,
ENERGIE - part des énergies renouvelables dans la consommation,
DEPENSES - en faveur de la protection de l'environnement par rapport au PIB,
OPINION - classement des préoccupations des français en matière d'environnement.

Parmi ces indicateurs, certains sont particulièrement préoccupant et confirme notre évolution vers une simplification et une standardisation de nos paysages.

Le nombre d'espèces d'oiseaux les plus communs a chuté fortement entre 1989 et 2006, en particulier ceux qui peuplent les zones agricoles (-29%) et forestières (-19%). Les espèces les plus généralistes, qui s'adaptent à tous les milieux, ont augmenté de plus 30% dans les 10 dernières années.

La propreté de l'eau, et donc la biodiversité de la faune et de la flore aquatique, s'est dégradée de façon régulière depuis les années '70, même si un ralentissement est constaté.

La part des énergies renouvelables n'a pas augmentée. Elle a même diminué car la demande en énergie de la population augmente plus vite que la production par la biomasse, l'éolien et l'hydraulique. Même les nouvelles énergies comme les déchets urbains ou le bois-énergie ne prennent pas le relais. Faut-il y voir le frein généré par la peur des impacts nouveaux liés à certains principes énergétiques : paysagers, financiers, fonciers.

A noter que dans les préoccupations des français, la dégradation des paysages n'arrive qu'en huitième position sur les 10 propositions. Le réchauffement et les pollutions passent en priorité ainsi que les déchets et les catastrophes naturelles et technologiques. Seuls le bruits et le nucléaires paraissent moins importants.

Quelques points sont favorables. Les besoins en ressources sont stables autour du chiffre de 1970, le taux de recyclage augmente (même si la France n'est qu'à la 11° place européenne), la production de gaz à effet de serre baisse doucement.

Et le paysage trouvera son intérêt dans les deux derniers indices : les dépenses pour la protection de l'environnement (paysage compris) ont plus que doublées en 15 ans ... mais elles en représentent que 2,1 % du PIB.

Enfin, l'occupation des sols montre une large place laissée aux espaces naturels grace en particulier à la place des forêts. Les espaces littoraux restent très artificialisés mais le phénomène se stabilise. Les terres agricoles (cultures et prairies) représentent 60 % du territoire, il faut donc vraiment veiller à leur diversité, en regard de la place qu'elles prennent. Un grand bémol, le peu de surfaces en zones humides et en eau (autour de 1 %) alors qu'en Europe, elles voisinent 5 %.



Tous ces chiffres sont disponibles en ligne sur le site de l'IFEN, et vous pouvez télécharger la fiche de synthèse. Les dossiers complets sont également disponibles, comme celui des territoires qui est particulièrement intéressant (état de l'année 2006).

samedi 3 mai 2008

Colloque ITIAPE


Près de Lille (à Lesquin) existe un institut de formation d'ingénieur particulier :
Institut des Techniques de l'Ingénieur en Aménagement du Paysage et de l'Espace.
Chaque année, cette école organise un colloque au printemps. Cette fois il a pour thème "Créons ensemble nos espaces du futur". Il aura lieu le 23 mai 2008.


Dès 8 h 30 pour les plus courageux, mais les vrais travaux débutent à 9 h 00 avec le lancement d'un concours Jardin. De 10 h00 à midi, Sylvie Sagne (espaces verts de Lyon) Gilles Clément et Pierre Donadieu (tous deux professeurs à l'ENSPV) participeront à une conférence sur "La filière professionnelle paysagiste et le développement durable : enjeux et perspectives". L'après-midi, des mini-conférences et ateliers permettront d'aborder les problèmes de la gestion des déchets de jardin, de l'esthétique, de la notion de jardin écologique, de l'eau et du futur des jardins.
Ce sera ensuite l'occasion de découvrir la formation de l'ITIAPE, puis de participer à la remise des diplômes.
Une journée pour découvrir qu'il n'y a pas que dans les écoles de formations de paysagistes où l'on parle de paysage. L'aménagement du territoire, les collectivités ont besoin de collaborateurs performants à l'intérieur de leurs équipes et la formations paysagistes se doit de se diversifier pour répondre à toutes les exigences du terrain.

vendredi 2 mai 2008

Le Paysage pour les débutants - 6

L'étude de paysage passe forcément par une étape de lecture visuelle, de description de ce que l'on voit (objet d'un ou plusieurs futurs messages).
Mais cette étude passe aussi par le report graphique de ce que l'on voit (sujet dont on reparlera aussi dans cette rublique).

Ce report peut se faire de multiples façons : un dessin au crayon, une aquarelle ... la superposition sur une carte. Bien souvent, la carte IGN au 1/25.000e est utilisée

Une option facile vient d'apparaitre pour les reports sur de petite surface. L'échelle du cadastre est maintenant utilisable. Le cadastre numérisé est en ligne.
Le site est encore en version Béta mais il fonctionne plutôt bien.
http://www.cadastre.gouv.fr/scpc/rechercherPlan.do#



Découvrez le ! Pour certaines communes, les feuilles de sections sont assemblées et il est possible de passer d'un section à l'autre simplement en faisant glisser l'image. Pour d'autres, les feuilles sont numérisées indépendamment du tableau d'assemblage.
La recherche se fait par département, nom de commune, lieu-dit, adresse, code postal. Le zoom permet d'aller de la vision communale ou détail d'une parcelle unique.






Les outils avancés permettent de s'informer sur les parcelles contenues dans un polygone ou un cercle ; de choisir son mode d'impression ; de mesurer des distances, des périmètres, des surfaces, un gisement ; de dessiner sur le fond cadastral ; et enfin de créer un fichier de points (n°, x, y) en fichier texte ASCI que vous pourrez entrer dans un tableur ou une table pour ArcView.


Un site absolument indispensable et à placer dans vos signets.


Quelques exemples ci-dessous sur la ville de Rouen et l'église Saint-Paul.

Les sections avec leurs noms apparaissent à partir d'un certain grossissement. Si on décide de forcer encore le grossissement, les parcelles deviennent visibles, puis leur numéros et les adresse sur voirie.

















La parcelle de l'église Saint-Paul a été cernée d'un polygone. Vous remarquerez que tous les éléments cadastraux sont présents (limites de parcelles, bâtis, appentis, bord de voie ...). Le périmètre de la parcelle choisie est de 209,87 mètres. Ces données sont indicatives et ne peuvent en aucun cas être opposables. Attention de tracer le périmètre à une échelle suffisante pour bien placer les points tout en ayant toute la parcelle visible.


















Ci-dessous, voici un ajout de texte en rouge sur le même extrait. Il n'y a plus qu'à imprimer.




Par contre pour obtenir la feuille complète, il faudra payer. Les extraits obligent une limitation de l'espace choisi en relation avec l'échelle et la précision de lecture. Plus le périmètre à observer est large, moins vous aurez de détails.



Une site extra qui ne fera sans doute que de s'améliorer. Les détails du fonctionnement du site sont dans la page d'aide accessible par l'accueil du site. La Direction Générale des Impôts sera remercier sur ce coup là ;-))